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les pompiers de montréal
En cas d’urgence, on sait qu’on peut toujours compter sur les pompiers et pompières de Montréal. Que ce soit lors d’incendies, d’inondations, de sauvetages ou d’accidents de la route, ils et elles sont là pour nous. Mais qui est là pour eux?
Bien que Montréal possède le deuxième service d’incendie en importance au Canada, nos pompiers et pompières se classent au 153e rang en termes de salaire. 153e sur 170 c’est honteux. Nos pompiers et pompières gagnent moins que leurs pairs à Laval, à Châteauguay, à Gatineau et à bien d’autres municipalités qui sont plus petites et qui n’ont pas à travailler avec la complexité du réseau de transport multimodal de la métropole. Pour rendre les choses encore plus inégales, la direction du Service incendie de Montréal gagne plus que leurs homologues à Laval, tandis que les pompiers et pompières, qui sont sur le terrain, gagnent moins. Soyons bien clairs, ça manque de cohérence !
Considérant les risques liés au métier, il est légitime de s’attendre à un appui solide et à un salaire à la hauteur des risques encourus de la part de la Ville de Montréal. Ça ne serait d’ailleurs pas inusité puisque les policiers et policières de Montréal ont une compensation qui reconnait les risques et dangers inhérents à travailler dans la métropole de la province et en lien avec le niveau des services uniques qui sont fournis. Les pompiers et pompières en méritent autant !
Avec tous les risques liés au métier et en dépit d’un retard salarial, pourquoi est-ce que les pompiers et pompières de Montréal demeurent en poste ?
C’est simple. Les pompiers et pompières croient en leur métier et veulent être là pour nous.
Demandez à vos élu·e·s de reconnaître le travail des pompiers et pompières de Montréal à sa juste valeur.